“Quel sens, ta liberté devant la servitude des tiens ? “
Maryse Condé, Moi, Tituba sorcière, 1988, page 183.
Le projet.
Fanm ka chayé kò est un hommage aux femmes des sociétés ultramarines françaises, à leurs sacrifices, à leur courage et à leur résilience. À ces femmes, qui de génération en génération, ont porté sur leur dos le poids du passé afin de nous offrir un meilleur avenir.
““Fanm ka chayé kò” signifie en créole guadeloupéen, les femmes portent les corps.”
Mélissa
Le podcast.
Fanm ka chayé kò est le résultat de plusieurs mois de réflexion sur la problématique des discriminations et dominations que vivent et subissent les femmes des territoires ultramarins, de ces anciennes colonies esclavagistes devenues départements.
Sous le prisme du féminisme décolonial, le podcast tente de comprendre et déconstruire la place des femmes au sein de leur société. Une rétrospective historique, politique et sociale afin d'amener la décolonisation de nos corps et de nos territoires.
La créatrice.
Je m'appelle Mélissa Marival, je suis guadeloupéenne, féministe décoloniale et militante indépendantiste. Diplômée d'une licence de droit général, militante au sein d'Amnesty International et de l'Union des femmes guadeloupéennes, mon intérêt pour le droit est avant tout social et humain. De mes actions et de mes réflexions, la sociologie m'apparait rapidement comme le outil adéquate : interroger pour mieux déconstruire et faire évoluer les droits des femmes en Guadeloupe.
Le projet Fanm ka chayé kò se veut alors être une plateforme de réflexions et de déconstructions des paramètres sociaux-historiques configurant la société guadeloupéene mais également de toutes les sociétés insulaires françaises, s'étant construit sur les ramifications de l'esclavage et du colonialisme.